L’Afrique de l’Ouest et le Sahel sont confrontés à une insécurité alimentaire croissante.
Les déficits pluviométriques, l’insécurité, la flambée des prix des denrées alimentaires et la lenteur de la reprise économique mettent en danger la sécurité alimentaire de millions de personnes.
Selon les prévisions, pour la période de soudure* 2022, entre juin et août, 38 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire. C’est 22% de plus par rapport à l’année dernière.
L’insécurité et les violences terroristes empêchent les agriculteurs situés dans des zones agraires importantes des pays du Sahel de cultiver leurs champs. De grandes surfaces agricoles sont abandonnées ou inaccessibles actuellement. Cela rajoute un frein supplémentaire à la récolte de denrées dans cette région touchée de plein fouet par les dérèglements climatiques et les périodes de sècheresse de plus en plus longue.
La disponibilité limitée, voire inexistante des denrées locales et l’augmentation des coûts des transports font qu’au Burkina Faso par exemple, le prix du maïs a flambé de 50% devenant inaccessible pour une grande partie des populations démunies.
Morija lutte chaque jour pour améliorer le quotidien des personnes démunies en leur venant en aide dans plusieurs secteurs, dont la nutrition et l’agriculture, afin qu’elles puissent faire preuve de résilience lors des crises successives qu’elles subissent.
*Période de soudure :
C’est la période pendant laquelle une population a fini la consommation des denrées alimentaires récoltées l’année précédente et n’a pas encore récolté la prochaine récolte. Cette période expose les populations à des risques pour leur sécurité alimentaire, c’est pour cela qu’elle doit être de la plus courte durée possible.
