Aide Humanitaire Morija

L’impact de la guerre d’Ukraine sur nos programmes

Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 février, les cours du marché mondial du blé se sont spectaculairement envolés : à plus de 400 € la tonne, du jamais vu. Malheureusement, la poursuite de l’inflation est prévue et annonce une crise alimentaire sans précédent, qui impactera d’abord les pays pauvres. Le spectre des émeutes de la fin de 2008 dans plusieurs pays africains réapparait et laisse craindre le pire.

Cette situation est la conséquence directe du conflit opposant la Russie à l’Ukraine : à eux deux, ces 2 pays exportent plus de 58 millions de tonnes de blé, soit 30% du marché mondial des exportations tandis que 30% du blé consommé en Afrique subsaharienne provient de ces 2 pays.

Ces volumes étaient affectés, pour une bonne part, aux marchés des pays dépendants (voir carte). L’augmentation des prix de première nécessité va aggraver la situation des populations déjà fragilisées du sud. L’emballement des cours atteint l’ensemble des denrées de base : soja, maïs, sucre, riz … et l’inquiétude gagne les marchés. Car en dehors des zones de guerre, les récoltes sont également perturbées par des conditions climatiques défavorables.

Les grands pays producteurs vont donc réduire, voire stopper leurs exportations, ce qui va amplifier le phénomène. Déjà la Hongrie a pris la décision, et la Chine, premier producteur mondial (mais non autosuffisant) envisage une année très difficile, avec des récoltes attendues inférieures à 20% à celles attendues.

Nous sommes inquiets pour les pays dans lesquels l’ONG Morija est engagée.

Les denrées alimentaires de base telles que le blé sont le socle de notre programme alimentaire de récupération nutritionnelle pour les jeunes enfants principalement (avec nos centres de récupération nutritionnels), mais aussi les réfugiés (personnes déplacées internes) du Burkina Faso.

 

Rejoignez urgemment notre chaîne de solidarité,

Elle s’inscrit dans une aide plus vaste qui englobe déjà l’accès à l’eau, l’accès aux soins et à l’éducation : parce que nous voulons vraiment produire un effet sur la pauvreté. Sans nourriture, rien n’est possible.

Avec 5 fr ou 5 €, nous mettons à disposition une ration alimentaire pour un enfant dénutri pendant une semaine (20 fr ou 20 € pour un mois).

 

Avec 30 fr ou 30 €, un enfant de primaire recevait un repas par jour pendant toute la durée de l’année scolaire, grâce aux cantines mises en place dans les écoles soutenues (au nombre d’une dizaine), afin d’améliorer les résultats scolaires.

photo Morija/JPrekel

Aidez-nous à faire face à l’augmentation de plus de 100% des denrées. Merci pour votre soutien !