Nicolas est un jeune étudiant de deuxième année en logistique humanitaire à l’Institut Bio Force, en France. Son cursus dure 3 ans, et pour sa deuxième année, il a décidé d’effectuer un stage pratique du 10 janvier au 7 avril 2016, au Burkina Faso dans deux projets de Morija : le Programme WASH Colibri, à Nobéré, et le Centre Médico-chirurgical (CMC) de Kaya.
C’était la première fois qu’il allait en Afrique, et il s’est très bien adapté, malgré les difficultés propres au pays.
« Dans la région de Nobéré, j’ai eu quelques difficultés avec la langue car les gens ne parlent pas français. De plus, la chaleur était parfois difficile à supporter, mais j’ai pu m’adapter à ce nouvel environnement assez aisément. »
Pour le Programme WASH, sa mission consistait à faire des analyses pour mesurer la qualité de l’eau dans les puits et les concessions familiales. Il a pu visiter plus d’une quarantaine de points d’eau. Il a aussi participé à une séance de sensibilisation à l’hygiène.
« L’intérêt des analyses est de suivre la chaîne de l’eau, de la source (forages ou puits) jusqu’à la concession familiale. Elles permettent aussi de vérifier que les familles respectent les normes d’hygiène qui leur sont apprises lors des séances de sensibilisation du Programme WASH Colibri. »
Sur place, il a pu former trois personnes à l’utilisation d’un kit Del Agua qui permet de faire des analyses de qualité de l’eau.
« La formation que je leur ai donnée, ainsi que le manuel que je j’ai rédigé à leur attention, leur a permis de continuer à effectuer des analyses après mon départ. »
Pour le CMC de Kaya, la mission de Nicolas consistait à gérer le stock du Centre et à mettre en place des processus plus efficaces dans la gestion physique et informatique. Il a également formé le magasinier sur place à ces nouvelles méthodes.
Malgré les pannes d’électricité fréquentes qui ont ralenti l’avancée de sa mission, il a pu remplir la majorité des tâches qui lui ont été confiées.
« J’ai beaucoup apprécié cette expérience car j’ai pu mettre en application sur le terrain des choses que j’avais apprises. C’était intéressant au niveau professionnel mais également au niveau humain, j’ai voyagé dans le pays et rencontré beaucoup de personnes. »

