Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU s’est vu décerner le prix Nobel de la paix le 9 octobre dernier. L’académie des prix Nobel a salué :
« ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l’amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre »
Selon Julie Marshall, porte-parole du PAM : «La COVID-19 rend les plus affamés et les pauvres plus pauvres».
Faim et paix
Le rapport entre la faim et la paix est étroit. La guerre engendre trop souvent des famines. À l’inverse, la famine peut, elle aussi, conduire à la guerre.
Dans le monde, deux personnes exposées à la famine sur trois vivent dans des zones de conflit (Source FAO).
Au Burkina Faso, Morija travaille au cœur de ce phénomène. Depuis le début de l’année, le pays fait face à plus d’1 million de déplacés internes. Pour la plupart, elles fuient les violences criminelles et terroristes du nord du Pays.
Ces populations sont totalement démunies. (Lire l’article sur les déplacés internes)
«Quand on assure une meilleure sécurité alimentaire, extrémismes et migrations diminuent » (David Beasley, Directeur du PAM) En savoir plus à ce propos
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