En Afrique de l’Ouest et centrale, des fermetures d’écoles, en raison des conflits et de l’insécurité, mettent en péril toute une génération. Selon les dernières statistiques, le nombre inquiétant de 13’371 écoles sont fermées, privant des millions d’enfants d’un accès à une éducation de qualité. (Source UNICEF)
Ces chiffres sans précédent soulignent la nécessité d’une mobilisation urgente pour protéger les enfants et garantir leurs droits à l’éducation. Conformément à la résolution 2601 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la protection des écoles dans les conflits armés, nous nous joignons à l’appel aux gouvernements, aux parties prenantes au conflit et à la communauté internationale à faire en sorte que tous les enfants puissent disposer d’une éducation de base, sans exception.
Il est crucial que les écoles fermées soient réouvertes le plus vite possible et que les enfants puissent retrouver les bancs des salles de classe.
Dans ce contexte difficile, il est également nécessaire de réfléchir et trouver des solutions d’apprentissage alternatives, innovantes et flexibles. Les enfants ne doivent pas être privés de leur droit à l’éducation en raison des conflits.
Par ailleurs, la situation actuelle a également un impact considérable sur la santé mentale et le bien-être des enfants et des enseignants. Il est donc crucial de mettre en place des soutiens psychologiques pour les aider à surmonter les traumatismes causés par les conflits.
Les investissements dans l’éducation sont essentiels pour garantir que les enfants d’aujourd’hui deviennent des adultes épanouis et éduqués, capables de contribuer au développement de leur pays.
La situation actuelle des fermetures d’écoles en Afrique de l’Ouest est alarmante et nécessite une action urgente. 52% des personnes déplacées sont des enfants au Burkina Faso et 25% des écoles du pays sont fermées. (OCHA)
Morija développe un projet d’éducation alternative
Morija réfléchit à des solutions d’éducation alternatives pour pallier les effets négatifs de cette crise de l’éducation sans précédent. Sont en cours de développement, pour la rentrée 2023, des espaces sécurisés et des activités ludiques permettant de créer un environnement protecteur en faveur de leur bon développement, de la continuité de leur éducation et de leur bonne intégration dans la communauté.
Nous avons besoin de vous pour développer ce nouveau projet d’éducation d’urgence.
Voir le reportage d’Arte sur la problématique de l’éducation et des conflits au Burkina Faso :
