Programme de développement rural
À Kpalimé, 80% de la population vit de l’agriculture : cultures vivrières (maïs, igname, manioc, riz), cultures de rente (café, cacao, coton) et cultures maraîchères (tomate, épinard, chou).
Malgré la fertilité des sols et un climat favorable, les terres sont peu exploitées et ont peu de rendement faute de matériel, de moyens financiers mais aussi de connaissances simples en agronomie. L’écosystème est détérioré par des pratiques humaines comme la mauvaise utilisation d’engrais chimique ou une déforestation peu raisonnée.
L’agroforesterie est un mode d’exploitation ancestral, abandonné au profit de l’agriculture moderne. Elle associe sur un même terrain cultivé des arbres fertilitaires à la culture vivrière et fruitière.
Peu coûteuse, cette technique permet de fixer les sols, d’améliorer leur fertilité, de lutter contre l’érosion et d’optimiser les rendements. Les récoltes sont ainsi améliorées tout en préservant l’environnement.
Résultats 2024 :
Résultats attendus
Investir dans les femmes, c’est investir dans toute la communauté : les femmes réinvestissent 90 % de leurs revenus dans leur famille et leur communauté.
L’autonomisation des femmes favorise une meilleure éducation des enfants, une alimentation plus équilibrée et un accès accru aux soins.
Transition agroforestière
Les collaborateurs de Morija et nos partenaires aidons les producteurs à transformer leurs parcelles en véritables “petites forêts” agricoles : cacao et café poussent sous des arbres d’ombrage, avec d’autres plantes utiles. On réimplante des jeunes plants quand il faut, on nourrit le sol avec du compost, on limite les produits chimiques et on apprend des gestes simples pour garder l’eau et la fertilité. Résultat : des arbres en meilleure santé, des récoltes plus régulières et des sols qui se régénèrent.
Amélioration des opportunités de production et de revente
Les producteurs travaillent ensemble en coopératives, réunies dans une Union. Nous les accompagnons pour respecter les nouvelles règles “zéro déforestation” (traçabilité claire des parcelles, bonnes pratiques), améliorer la qualité après récolte (fermentation, séchage) et se doter d’un peu de matériel. L’objectif est simple : prouver que le cacao/café est produit proprement et accéder à des marchés qui paient mieux.
Création de revenus en plus pour les familles
Au-delà des fèves, nous soutenons des activités complémentaires, notamment des groupes de femmes qui transforment les coques de cabosses en savons. Nous les formons à la gestion de la qualité, au packaging et à la vente, et étudions l’installation d’une petite unité d’extraction d’huile (si le financement suit). Ces activités diversifient les revenus et renforcent l’autonomie économique des familles.
Directeur du Centre Médico-Chirurgical de Kaya depuis 2018, François Kpami …
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