Djaoratou peut désormais aller sereinement à l’école !

Djaoratou a 9 ans, elle habite dans le village de Tampouy au Burkina Faso, dans le quartier de Poédogo plus exactement. Elle arrivait souvent en retard en classe, et était toujours fatiguée.
En effet, avant de prendre le chemin de l’école, elle aidait sa maman en allant chercher de l’eau au puits.

« Je ne sais pas ce que je ferais sans Djaoratou. Elle nous fournit chaque jour au moins 6 bidons d’eau. Je sais que c’est une tâche très difficile pour elle, mais seule je ne pourrais pas avoir assez d’eau pour toute la famille » – Zalissa, maman de Djaoratou

puits
Djaoratou puise l’eau du puits réhabilité.

Chaque matin, en plusieurs allers-retours à vélo, elle ramenait du puits traditionnel du quartier 4 à 8 bidons de 20 litres d’une eau qui n’était pas toujours propre. De plus le puits était souvent à sec.

Une fois que Djaoratou arrivait à l’école, c’est sa maman, Zalissa qui prenait le relais, après avoir accompli quelques tâches ménagères et s’être occupée du bébé. Elle retournait au puits chercher l’eau dont elle avait besoin pour le reste de la journée.

Au mois d’avril dernier, le puits traditionnel vieux de 30ans du quartier de Poédogo a été réhabilité grâce au Programme WASH Colibri. Sa réhabilitation a duré 21 jours. Pour augmenter le débit du puits, l’équipe du Programme WASH a procédé à son approfondissement, avant de compléter le revêtement intérieur par des briques, d’installer la tuyauterie et la pompe. Il a suffi d’approfondir le puits de 20 cm seulement. La roche située au fond du puits faisait obstruction, elle a pu être creusée à l’aide d’un compresseur. Le débit et le volume d’eau disponible par jour ont ainsi été grandement améliorés.

Aujourd’hui, Djaoratou n’est plus en retard en classe, la réhabilitation du puits lui a grandement facilité la vie.

« Je suis habituée à aider ma maman, alors je continue à le faire maintenant que le puits a été réparé. Aller chercher l’eau n’est plus aussi exténuant qu’avant, et cela dure moins longtemps ! Le pompage de l’eau est plus facile que le puisage à la corde, et depuis la réparation du puits, la quantité d’eau a augmenté. » – Djaoratou