Depuis 2012, Morija appuie 240 producteurs de cacao dans la région de Kpalimé au Togo, par un projet d’agroforesterie visant à améliorer les rendements et à restaurer l’environnement forestier. Ce programme s’est construit avec son partenaire local, l’association Avenir de l’Environnement (ADE),
Depuis cette année, le projet a intégré l’apiculture en offrant une ruche aux producteurs et en les formant à la conduite des ruchers. Cette action favorise la biodiversité autour des vergers de cacaoyers tandis qu’elle offre un revenu complémentaire aux bénéficiaires.
Pour Kossi Dotsey, producteur de cacao et père de 6 enfants, c’est un rêve qui se réalise :
« J’habite dans le village de GBALAVE AVENO depuis mon enfance et je suis bénéficiaire du projet d’agroforesterie depuis 2012 : je suis très content des résultats car le projet m’a permis d’avoir une grande diversité d’arbres dans mon champ : des nouveaux cacaoyers, des arbres fertilitaires bon pour le sol et du bois d’oeuvre.
Je rêvais depuis de nombreuses années de devenir apiculteur et producteur de miel en complément de ma plantation cacaoyère. Aujourd’hui ce rêve a pu être réalisé grâce à l’appui de l’Association Avenir de l’Environnement et de son partenaire Morija. Lorsque le projet a demandé des volontaires pour la phase pilote, j’ai postulé et été sélectionné parmi les producteurs pour démarrer le projet.
Je pense que l’apiculture est une activité adaptée à notre village car notre milieu environnemental est propice pour l’épanouissement des colonies d’abeilles et lemiel est très recherché par la population locale. Dans la médecine traditionnelle, c’est également un composant de base pour le traitement naturel de certaines maladies. Je compte beaucoup sur le développement de cette nouvelle activité qui sera à la fois bénéfique pour la nature et les hommes. »
Au nord du Togo, dans la commune de Kloto, une expérience novatrice similaire se déroule depuis 2014, avec des techniques écologiques respectueuses. En 3 ans d’exploitation, les 14 apiculteurs d’Adjengré sont passés de 4’000 tonnes produites, à 17’000 tonnes.
