Les inégalités de traitement en matière de santé continuent de s’accroître depuis la crise de la Covid-19, qui a mis en lumière ce problème séculaire.
Au Nord, les campagnes de vaccination s’intensifient dans les pays qui ont eu les moyens de négocier des doses, parfois à prix fort. Au Sud, les pays en voie de développement sont, comme très souvent, les laissés pour compte.
Avec son Centre Médico-Chirurgical de Kaya au Burkina Faso, Morija permet à tous de bénéficier de soins de qualité. Nous veillons à ce que les soins sont prodigués à la hauteur des possibilités financières des patients et souvent gratuitement : dans nos Centre de Récupération et d’Éducation Nutritionnelle, là où viennent consulter les mamans désespérées à cause de la dénutrition de leurs bébés, le lait maternisé et les soins sont totalement gratuits.
Aucune distinction n’est faite entre un patient aisé et un patient avec moins de moyens. Ce sont là les valeurs que transmet Morija quotidiennement au travers de ses équipes. Continuons de lutter pour un libre accès aux soins et à la santé pour tous et partout.
L’histoire d’Abdoul Rahim BONKOUNGOU âgé de 10 ans, cinquième d’une fratrie de sept enfants. Il a pu bénéficier de soins exemplaires au CMC de Kaya malgré le peu de moyens de ses parents :
« Le début des symptômes remonterait à novembre 2018 suite à une injection de quinine dans la cuisse gauche. Les suites ont été marquées par une raideur du genou gauche en flexion entravant sa qualité de vie et sa scolarité. En effet, le patient est déscolarisé depuis 2 ans, ne pouvant plus se rendre à l’école (située à environ 5 km de son domicile) à vélo. Il éprouvait des difficultés pour jouer avec ses amis. Nous l’avons reçu le 09 septembre 2020 au CMC Morija en consultation accompagné de son père. Après notre examen nous avons conclu à une raideur du genou gauche avec une flexion presque impossible. »
Une libération du quadriceps a alors été indiquée et réalisée le 18 septembre 2020, suivi d’une kinésithérapie intensive. Six semaines après l’opération, il a retrouvé une bonne mobilité du genou avec une flexion de 0-110 degrés. Il arrive de nouveau à pédaler, le vélo favorisant ainsi sa rescolarisation future et une enfance épanouie. »
Le coût de la prise en charge, tous frais compris : CHF 626 / 580 € (380’000 FCFA) représente le salaire de 4 mois pour ses parents.
Sans l’approche sociale du CMC, Abdoul n’aurait jamais pu être soigné. Ici, une solution existe, grâce à l’appui de Morija et ses donateurs.
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