La présence des femmes rurales est particulièrement importante dans certaines régions du monde, notamment en Afrique, Asie et Amérique latine. Elles représentent entre 20 % et 50 % de la population active agricole sur ces continents, avec une prédominance en Afrique et en Asie.
Leur travail est essentiel pour leur communauté.
Malgré cet investissement marqué, les femmes rurales sont souvent victimes d’une discrimination qui a un impact direct sur leurs conditions de vie. Elles n’ont pas accès à la propriété des terres et du bétail et à un revenu décent comme les hommes.
Par conséquent, il est essentiel que la femme rurale ait une place reconnue au sein de la population agricole car elle joue un rôle important dans la lutte contre la pauvreté et la faim.
Grâce à une plus grande reconnaissance, la production agricole progresserait de 2.5% à 4% grâce à l’amélioration de leurs conditions de vie et les personnes en situation de sous-alimentation diminueraient de 12 à 17 %.
De nouvelles opportunités pour les femmes rurales de Nobéré grâce au projet CFB de Morija
Au Burkina Faso, les femmes rurales cultivent des terres dont elles n’ont souvent pas la propriété et sur lesquelles elles n’ont pas le pouvoir de décision.
Morija a mis en place le projet Champs Familiaux Bocagers. Le champ cultivable appartient à l’ensemble d’une famille et la femme prend part aux décisions. Des contrats de travail sont également établis pour les femmes travaillant dans les champs familiaux.
En plus du statut des femmes valorisé, le projet CFB permet aux mères d’améliorer considérablement l’alimentation et la qualité de vie de leurs enfants.
Pour découvrir plus en détail le projet Champ Familiaux Bocagers, cliquez sur le lien suivant : https://www.morija.org/cfb/
