L’éducation offre des perspectives d’émancipation aux filles africaines

Le 11 octobre 2021 marquait la Journée internationale de la fille. C’est l’occasion de mobiliser à l’international et de donner une impulsion rappelant l’importance de ces droits fondamentaux.

Malgré les progrès accomplis, les filles n’ont toujours pas les mêmes chances dans la vie : elles sont davantage victimes de discrimination et souvent empêchées de s’épanouir librement.

Leur non-scolarisation a de graves conséquences, non seulement pour elles mais aussi pour leur communauté. La première d’entre elles étant peut-être de les enfermer dans un cycle de pauvreté, car une fois mère, une femme non-éduquée n’est pas forcément à même de voir l’intérêt, pour son enfant, d’accéder à une éducation de qualité. Notons aussi que le fait de ne pas être éduquée maintient la fille, puis la femme, dans un statut d’infériorité face à l’homme. Elle aura donc beaucoup de mal à se faire entendre ou même à faire des choix éclairés. Ce déficit d’éducation se ressent jusque dans les chiffres de la santé, qui mettent en évidence qu’une fille non scolarisée a plus de difficultés à suivre les recommandations de prévention et de soins pour elle-même et ses enfants. Enfin, la non-éducation des filles représente un obstacle au développement économique des pays concernés. Les chiffres montrent là aussi que chaque année de scolarisation supplémentaire fait progresser le PIB.

Morija agit dans le domaine éducatif, cherchant à garantir une éducation de qualité et à lutter contre l’absentéisme. Les Écoles Arc-en-Ciel, par exemple, sont des établissements scolaires visant à améliorer les conditions de scolarisation dans les écoles au Burkina Faso et au Tchad. Les objectifs spécifiques des projets Ecoles-Arc-en-Ciel sont les suivants :

  • Créer un environnement favorable à l’apprentissage dans les écoles
  • Améliorer les compétences de base des enfants
  • Faire des écoles des lieux d’apprentissage paisibles

Conjointement, Morija a mis en place le programme Épargner Pour le Changement (EPC) qui forme des groupes de femmes à épargner régulièrement, à emprunter auprès de ces fonds d’épargne et à rembourser leurs prêts avec intérêt. Résultat ? EPC a montré une amélioration des conditions socio-économiques des bénéficiaires : augmentation du revenu familial, création d’entreprises, amélioration des connaissances en matière d’hygiène, renforcement de la cohésion sociale. EPC génère donc des revenus pour ces familles, ce qui les aide à subvenir aux frais de scolarité de leurs enfants et en particulier des filles.

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